La fresque du bâtiment administratif réalisée par l'artiste André Sugnaux en 1992 résume les activités de la communauté d'Ursy, c'est à dire :
De gauche à droite, la fresque montre la fanfare, les majorettes, le théâtre, la gym, les enfants, l'hirondelle et les chœurs pour le chant religieux et profane.
L'hirondelle, symbole du dynamisme, passe sous le cintre de la porte de grange, faisant ainsi référence à la situation hors-ville de la commune.
L'école d'Ursy se situe au centre du village. Il s'agit d'un bâtiment édifié en 1906 dans un style néogothique.
Maçonnerie en molasse et granit. Tourelle d'angle abritant la cage d'escalier. Le maître d'ouvrage représenté par une délégation du conseil communal entreprit, avec le bureau d'architecture le programme des travaux de transformation en 1998.
L'école fut en fonction jusqu'en 1987, date de la construction d'un nouveau bâtiment annexé à la salle de paroisse.
Le nouveau complexe est composé d'un abri de protection civile, de 4 salles de classe, d'une salle de gymnastique et de l'administration communale.
Suite au développement des communes formant le cercle scolaire, la décision a été prise de réhabiliter l'ancienne école.
Ne manquez pas la visite de l'Eglise d'Ursy et de ses vitraux.
Des nouvelles fenêtres de verre ont été installées de 1980 à 1983 suite à un concours dont Charles Cottet était le vainqueur.
Le vitrail du coeur, notamment, représente saint Maurice, chef de la légion Thébaine, décapité à Agaune en 285 sour l'empereur Maximilien, premier martyr de l'Helvétie, patron de la paroisse d'Ursy.
L'orgue d'Ursy est la première réalisation intégrale de la traction Org-Syncordia, commande stricte de l'ouverture des soupapes en fonction de l'enfoncement des touches du clavier.
Cette innovation permet de faire décrire aux dites soupapes avec fidélité le mouvement des doigts de l'organiste tout en obtenant le même résultat sonore produit par un instrument à mécanique traditionnelle.
L'instrument construit par le facteur Jean-Daniel Ayer est composé de vingt-neuf jeux d'esthétique romantique répartis sur deux claviers et un pédalier.
Muni de deux consoles, l'une fixe en tribune et la deuxième mobile dans le chœur, il est également doté d'un combinateur séquenceur à écran permettant de contrôler ses régistrations informatiquement.
Tel une toile blanche remplissant la tribune, l'orgue, imprégné de ses couches de fond et entouré par les somptueux vitraux, était destiné à recevoir un ensemble peint haut en couleurs.
Le peintre Michel Haselwander, d'Attalens, a été inspiré par le choix des motifs et leur disposition en passant la barrière des décorations traditionnels jadis utilisés.
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Situé à 856 m sur la commune d’Ursy, il a été acheté par l’Etat de Fribourg en 2017 à la commune de Rue. C’est un bas-marais d’importance cantonale englobant un site de reproduction de batraciens. En 1945, des drainages ont été effectués pour assainir la surface et augmenter la productivité agricole et sylvicole. La prairie à molinie qui s’est développée a été fauchée jusqu’en 1960 pour récolter la litière. Une aulnaie est présente sur la surface la plus humide. Dès 2009, un projet de revitalisation a été initié.
Le premier pas pour la construction de cette chapelle date de 1894 par un legs anonyme de Frs 1000.- avec mention de construire un édifice réligieux afin de rappeler aux générations futures l'époque de la peste qui, en 1636, décima toute la population de Mossel à l'exception de deux hommes qui moururent l'année suivante.
La construction débuta en avril 1898 pour être terminée en 1899. L'inauguration de la cloche eu lieu le 28 mai de cette même année.
La chapelle actuelle est le choeur de l'ancienne église. Elle est dédiée à Saint Maurice et à Saint Médard. Morlens fut l'une des plus anciennes paroisses fribourgeoises, fondée entre le VII et le IXe siècle.
Le Journal de Moudon du 16 novembre 2012 a publié un article signé Marcel Colliard sur la réfection du mur de l'ancien cimetière. Extrait : Cette église était entoure d'un grand cimetière clôturé par un mur. Ce témoin d'un passé lointain avait en grande partie disparu au cours des siècles. La paroisse d'Ursy a donc décidé de reconstruire cette enceinte en respectant le passé. C'est donc en pierres sèches qu'une équipe de treize personnes en service civil, encadrée par un spécialiste de la Fondation Actions en Faveur de l'Environnement a réalisé ces travaux dans le courant de l'été et de l'automne 2012. Le Service archéologique cantonal a effectué des fouilles qui ont mis à jour des tombres, parfois superposées, mais sans intérêt archéologique particulier.